Compte rendu du témoignage de Claude Bloch, ancien déporté,

venu au collège le mercredi 28 février 2018.

Le mercredi 28 février M. Bloch un ancien déporté juif est venu nous raconter son histoire.

Eviter se faire arrêter :

Il a commencé son récit par sa vie avant son arrestation et ce qu’il avait fait pour se cacher. Il nous a raconté que pour éviter d’être arrêtée par les nazis, sa famille avait décidé de déménager et d’habiter en dehors de la ville de Lyon et aussi de ne pas s’enregistrer en tant que « juif » dans les listes des nazis. Le grand-père de M. Bloch avait décidé de lui falsifier sa carte d’identité pour ne pas qu’il soit arrêté en cas de contrôle. Sur la carte de M. Bloch il était donc écris Claude Blochet au lieu de Claude Bloch.

Son arrestation :

Malgré tous les dispositifs mis en place par sa famille pour se cacher, ils sont quand même arrêtés et mis en prison à Montluc, avant d’être envoyés au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. A la gestapo de Lyon, le grand-père de M. Bloch a été tué par les nazis. Pour aller au camp d’Auschwitz-Birkenau, les juifs étaient placés dans des wagons habituellement prévus pour le bétail et étaient très serrés pendant plusieurs jours. M. Bloch avait 15 ans quand il a été arrêté avec sa famille.

La vie dans les camps :

À l’arrivée dans les camps, les femmes et les enfants étaient mis d’un côté et les hommes de l’autre. La colonne des hommes était ensuite divisée en deux colonnes, une apte au travail et l’autre inapte au travail. La même sélection était faite pour la colonne des femmes et des enfants. La colonne inapte au travail était envoyée dans les chambres à gaz et tuée sur le champ ; alors que la colonne apte au travail partait dans les camps de travail. M. Bloch lui a été dans la colonne apte au travail et est allé dans le camp de travail. Dans les camps de travail les prisonniers étaient logés dans des maisons en briques avec des lits superposés en étant deux par couchettes (alors que les couchettes étaient normalement individuelles).

Au bout de plusieurs mois, les nazis ont transféré une partie des prisonniers dans un autre camp. Puis ils ont été évacués par des péniches au large des côtes de la mer Baltique et ils ont été abandonnés là. Au bout de quelques jours, des bateaux de la croix rouge sont venus les chercher et les ont amenés en Suède pour les soigner et les renvoyer chez eux.

Le retour à une vie normale :

M. Bloch a pu rentrer chez sa grand-mère qui elle n’avait pas été arrêtée car elle n’était pas là quand les miliciens français ont capturé sa famille. Après être rentré, M. Bloch a pu continuer ses études et vivre normalement même après avoir vécu cette terrible épreuve.

Aujourd’hui il témoigne devant des classes comme la nôtre.

Travail réalisé par Antoine TOURPIN,

élève de 3ème 5, année 2017-2018.